Alexandre Jacob, un libertaire qui deffraya la chronique

Par Zelast

« (...) Linge lessivé, rincé, séché, mais pas repassé. J'ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres de rosé à côté de la paneterie. À votre santé. » phrase écrite avant son suicide et trouvée près de lui !

Retour sur un libertaire qui fut à La Belle Epoque une figure politique et qui défraya la chronique pendant presque trois années.

En 1899, lorsqu'il est arrêté à Toulon, il a déja du haut de ses 20 ans un passé chargé.

Du milieu prolétaire dont il est issu, il sera très vite influencé par Kropotkine et les écrits anar de la fin du 19ème.

Dans un début de siècle marqué par les anarchistes, terme usité à l'époque pour désigner aussi bien les anars que ce que notre bon Consul appelle maintenant la racaille, il fait vite les rencontres qui vont l'amener à être mouillé dans une histoire d'explosifs... Condamné à 6 mois de prison, il s'oriente vers un illégalisme pacifique :

"Puisque les bombes font peur au peuple, volons les bourgeois et redistribuons aux pauvres !"

Extrait WIKI :

"Le 31mars1899, un commissaire de police et deux inspecteurs se présentent chez un commissionnaire au Mont de Piété de Marseille. L'accusant du recel d'une montre, ils l'arrêtent, après avoir dressé durant trois heures, sur papier à en-tête de la Préfecture de police, l'inventaire de tout le matériel en dépôt, qu'ils confisquent comme pièces à conviction. L'homme est emmené menotté au Palais de Justice tandis que les trois individus s'esquivent, emportant un butin d'environ 400 000 francs. Les policiers n'étaient autres que Jacob et deux compères. La France entière en rit."

Tous les bons liens qui vont bien pour en savoir plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marius_Jacob

Alexandre Marius Jacob, Pourquoi j'ai cambriolé (1/2)
par guyprestige http://ml.federation-anarchiste.org/article5.html http://ml.federation-anarchiste.org/mot47.html http://zonekaos.net/ode/spip.php?article63