Dans l’expression populaire, le mensonge était l’apanage des arracheurs de dents mais, à partir de 2007, les dentistes qui les ont remplacés pourront souffler : ils ont été détrônés, et de loin, par le petit Nicolas, au point que l’on pourra passer en dicton le si populaire « menteur comme un président de la république ».
En effet, celui qui avait promis, juré, craché qu’il n’augmenterait pas les impôts ¹ est le promoteur de la plus formidable avalanche de taxes, hausses et pénalités fiscales en tous genres que nos générations aient connues… Petite image du tsunami :
- Taxe sur les assurances et les mutuelles (1 milliard)
- Augmentation des franchises médicales (850 millions)
- Hausse des cotisations retraite (150 millions)
- Taxe sur les compagnies pétrolières (150 millions)
- Taxe pour financer la prime à la cuve (100 millions)
- Taxe sur les ordinateurs (50 millions)
- Taxe pour copie privée des disques durs externes et clés USB (167 millions)
- Taxe sur le poisson (80 millions)
- Taxe sur les huiles moteurs (44 € par tonne de lubrifiant)
- Taxe sur les imprimés publicitaires (incalculable)
- Hausse de la redevance télévision (20 millions)
-Chèque transport (pas de plan de financement pour l’instant)
– Contribution exceptionnelle (exceptionnellement reconduite chaque année depuis… 1991) sur les ventes en gros de produits pharmaceutiques (50 millions)
- Taxe sur la téléphonie et internet (80 millions minimum)
- Taxe carbonne (à venir) dont le chef de l’Etat prétend, lorsqu’on lui oppose que c’est une taxe injuste car elle touche indifféremment riches et pauvres, de manière si mensongère qu’elle sera intégralement compensée pour les particuliers… On voit mal en effet comment ils vont faire pour connaître le montant de votre ticket d’essence ou de gasoil qui vous sert essentiellement à aller travailler…. de plus en plus loin ! Surtout en milieu rural suite à la disparition des transports collectifs et à la suppression de nombreuses institutions publiques dont, autrefois… la Poste !
(l’une des) source(s) : Gularu
Et encore, je n’ai pas mentionnées celles avec lesquelles je suis plutôt d’accord :
Taxe pour le RSA (entre 1 et 2 milliards)
Taxe sur l’intéressement et la participation (400 millions)
Taxe sur les stock-options (250 millions)
Taxe sur la publicité des chaînes privées (incalculable)
Taxe sur les grosses cylindrées (malus auto annualisé : 160 € par an par auto)
Le raz de marée qui nous submerge jusqu’au dégoût (tout en générant une violence sociale souterraine si forte qu’elle ne demande qu’à s’exprimer…) est d’ailleurs loin d’être terminé car, selon l’aveu même de certains économistes, on voit mal comment l’Etat pourra se dispenser d’augmenter les impôts alors que le déficit public n’a jamais été si conséquent (7,5 % du PIB, soit deux fois le seuil maximal autorisé par l’Union Européenne..), que les effets de la crise diminuent significativement les recettes fiscales pendant que dans le même temps les dépenses de notre pays sont en augmentation vertigineuse… Ainsi, les 26 milliards du plan de relance dont on tarde à voir les résultats…
Et comme si tout cela ne suffisait pas, histoire d’imposer la misère après avoir voulu faire travailler les pauvres le dimanche même quand ils sont malades pour gagner encore moins, voilà que l’on nous parle aujourd’hui de taxer la souffrance ²…
Pays de merde !!!
Branle-bas de combat ! Tous aux avant postes ! A l’Elysée ! Dansons la carmagnole !
¹ « Je n’augmenterai pas les impôts, mais au contraire ferai tout pour les baisser. Je ne vois pas quelle gloire on peut tirer du fait que nos impôts sont quatre points plus élevés que la moyenne de l’Union européenne ». Nicolas Sarkozy, Ensemble tout devient possible sur sarkozy.fr
² Ce qui provoque des remous même dans la majorité d’ailleurs… Auraient-ils (enfin !) une morale ?