Et Google de réagir au quart de tour, affirmant que ce report de l'audience ne pourra que lui être profitable : « S'il est approuvé par le tribunal, ce règlement va déverrouiller des millions de livres aux États-Unis, tout en donnant à des auteurs et des éditeurs de nouveaux moyens de diffuser leurs ouvrages. » Un discours bien rodé, et largement connu désormais.
Le problème des oeuvres orphelines, par exemple, reste l'un des points les plus problématiques dans cette affaire : comment autoriser Google à vendre des oeuvres sous droit alors que l'on ignore à qui reverser les revenus ?
Denny ne s'est pourtant pas dégonflé : selon lui, si le règlement Google apportera de nombreux avantage à la société américaine, sa mise en place soulève de nombreuses questions, et importantes qui plus est, ainsi qu'en atteste l'implication internationale des États comme des associations de professionnels.
Report prévisible, à une date qui n'a pas encore été annoncée, et une période donc indéterminée pour que chacun puisse mettre à plat les avancées et repenser l'intégralité du projet. Une affaire qui dure depuis quatre ans, aux USA, comme en France d'ailleurs, où le procès opposant La Martinière/SNE à Google a débuté hier...