Luc Chatel s'est rendu hier dans deux établissements privés. Le premier, catholique, se situait à Bondy et le deuxième, juif, aux Pavillons-sous-Bois. Les deux sont sous contrats d'association avec l'État précise l'AFP.
Le premier teste la solution d'une classe « interculturelle », le second utilise un tableau interactif. Le ministre a pris ces initiatives en exemple en déclarant : « Nous devons nouer des partenariats avec des communautés éducatives qui mettent en place des dispositifs spécifiques et des projets éducatifs qui permettent à chaque élève de réussir ».
S'il n'envisage pas de réformer la loi Debré (dont on va fêter cette année les cinquante ans) qui cadre les rapports entre l'État et les établissements d'enseignement privé, il souhaite développer des « partenariats » sur des « projets éducatifs ». Et de rappeler : « Nous devons travailler avec tous nos partenaires car un élève sur cinq est dans l'enseignement privé ».
Pour rappel, la loi Debré permet des contrats d'association entre l'État et les établissements d'enseignement privés. Ceux-ci doivent s'engager à respecter les programmes mais aussi les horaires nationaux et avoir des enseignants dûment diplômés, en échange de quoi l'État prend en charge leurs salaires.