La neuvième journée d'hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives, à lieu cette année le vendredi 25 septembre 2009 aux Invalides à Paris et aussi sur tout le territoire national ( départements et communes ).
Hélas mis à part la première journée, qui s'est déroulée d'une façon mémorable, le 25 septembre 2001 sous la haute autorité de Monsieur le Président de la République française Jacques CHIRAC.
Cette présence du chef de l'état, symbolisant un hommage fort rendu par la République française à ces milliers d'hommes et de femmes, dont le seul tord est d'avoir cru en la parole donnée de la France pour le maintien de l'Algérie au sein de la République française. Aussi, de l'avoir servi avec honneur abnégation au péril de leurs vies.
Par la suite, tous les ans, cette journée d' hommage est occultée, et passé sous silence par la plus parts de nos médias français ( télévisuelles et presse écrites ). La couverture médiatique de cette journée d'hommage aux harkis rendue une fois par an, n'a pas été à la hauteur de nos espérances pour faire une place aux harkis dans la conscience nationale française, et surtout dans l'histoire de France.
On a pu constater par la suite l'absence de participation, à cet hommage et surtout le silence de Monsieur Nicolas SARKOZY, et de son Premier Ministre François FILLON sur le dossier harki.
A présent nous attendons du Président de la République française Nicolas SARKOZY le passage à l'acte de la reconnaissance officielle de la responsabilité de la France dans le drame des harkis. Ainsi de procéder à la mise en route de mesures de réparations du préjudice morale et matériel subi durant ces quarante sept longues années.
Il est encore temps pour la France, de retrouver sa grandeur d'antan passée, de retrouver son honneur perdu en rendant enfin justice à ces soldats de valeurs exceptionnelles et hors du commun.
Le problème harki, restera pour la France une plaie béante, inguérissable, durablement ouverte, que seul le temps permettra de cicatriser partiellement. La balle est entre les mains des plus hautes autorités françaises pour redonner confiances à ces citoyens français par le sang versé pour la République Françaises dans les pires moment de son histoire.
Le droit du sang est imprescriptible, la République doit s'acquitter de sa dette de sang envers ceux qui l'ont versé.