Cinematic Orchestra
Cette belle machine va s'animer. Tout est réel, palpable, pas d'image se synthèse. C'est splendide, ces 24 images secondes qui tissent notre imaginaire. Un cirque
d'images ; musique fellinienne et notre cerveau, qui n'en demandait pas tant, ne voit plus rien que ce qui bouge sans bouger, lié par la musique. On dit la magie du cinéma et on dit bien.
L'hypertechnologie a tué cette magie avec ses images dites de synthèse qui éblouissent souvent, mais sans fasciner vraiment. Ici, la magie opère, c'est le cas de la dire. Travelling vertical sur
ces images boisées, musée mécanique où l'on s'amuse à être bluffé, parfums d'antan où la matière règne en ma^tresse des illusions. Nostalgie tout ça.
Et puis...la panne. Un silence soudain où la machinerie redevient muette, où l'image si fige en images, où l'on etnte de percer le mystère de nos naïvetés. mais c'est trop rapide. la voix nous
emporte aussitôt en un bienheureux manège où tout tourne à jamais pour toujours. Admiration.
Temperly London.