Cependant, les inquiétudes restent légitime : pour certaines maisons les achats effectués par les étudiants représentent 70 à 90 % des revenus dans le secteur scolaire. Dans le cas des revues scolaires - publications d'articles, etc. - si elles n'ont pas d'existence numérique, elles n'existent pour ainsi dire pas. « Mais les bibliothèques sont frustrées parce qu'elles ne sont pas en mesure d'obtenir les ouvrages ni les manuels numériques dont elles auraient besoin : les éditeurs font de la rétention », Hazel Weedward, de la bibliothèque de Cranfield.
Les résultats de l'étude entraîneront-ils une confiance accrue des éditeurs ? Rien n'est moins sûr, malgré les espoirs fondés des bibliothécaires. Près d'un quart des élèves sondés durant l'étude oscillait entre insatisfait et très insatisfait de l'offre numérique actuelle. Et avec l'augmentation d'étudiants à temps partiel ou qui optent pour l'enseignement à distance, les livres numériques seraient une réponse appropriée pour favoriser leur cursus.
Or, de l'offre dont les établissements peuvent actuellement bénéficier, on ne retient que deux choses : les ouvrages sont souvent inappropriés et les tarifs de ceux qui pourraient être intéressants sont largement trop chers. L'alternative serait donc une double exploitation, tout à la fois des textes en version papier, mais également de leurs versions en ligne...
Ce qui éviterait que l'on arrache les pages de certains manuels, glisse-t-on...