Avec la crise, le chômage partiel est revenu en force. Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’emploi, en dresse un bilan positif. Et milite pour son maintien en 2010.
Pour faire face à la crise, le gouvernement a favorisé le recours au chômage partiel dans les entreprises. Quel a été le résultat de ce choix ? Ce dispositif est le meilleur en termes d’arme anticrise. C’est l’archétype de la bonne mesure. Au lieu d’intervenir après les licenciements, on intervient avant : prévenir plutôt que guérir. C’est aussi une révolution culturelle car, pour la première fois, on fait intervenir l’assurance chômage avant que les gens soient licenciés. Nous avons réactivé cet outil et nous l’avons amélioré avec les partenaires sociaux : la rémunération des salariés est passée de 50% à 60% du salaire brut et est maintenant égale à 75% du salaire brut, ce qui correspond à 93% du net. Je précise également que, pour un salarié au Smic, à partir de la 50e heure, le coût pour l’entreprise est nul.