Fraichement élu à la présidence de la république, Nicolas Sarkozy avait activement soutenu la candidaure de DSK à la présidence du FMI. Ce soutien n'a sans doute pas été étranger à son accession à la tête de l'institution.
En faisant cela, Nicolas Sarkozy devait certainement poursuivre plusieurs objectifs.
1. En positionnant DSK, c'est la France dont il souhaitait amplifier la voix et c'est la France à travers un de ses représentants qu'il positionnant sur l'échiquier des grandes institutions internationales.
2. En soutenant DSK, Nicolas Sarkozy le pragmatique faisait le choix de la compétence. Et montrait à nouveau son état d'esprit d'ouverture et de rassemblement, ce qui était alors pour lui un enjeu fort au lendemain de son élection.
3. DSK à la tête du FMI, c'est bien entendu un adversaire politique qu'on éloigne du territoire français, en ainsi, Sarkozy a du se dire qu'il s'achetait un peu de répis.
Mais de toute évidence, Nicolas Sarkozy a également pris un risque énorme en cas de candidature à une ré-élection en 2012. En effet, DSK devient jour après jour la personnalité qui à gauche et même au delà se trouve être la préféré d'une majorité de citoyen. Son statut à la tête du FMI lui assure une aura de crédibilité internationale et lui donne un poids très important en cas de combat présidentiel.
A l'inverse, certains observateurs sont réservé par cette position de DSK. Avec raison, ils observent que la ligne DSK est très proche de la ligne Sarkozy sur le plan économique dans ces temps troublé. Comment se démarquer ?
Les proches de DSK ont une réponse : "Sarkozy parle, tandis que DSK, lui agit et le prouve à la tête du FMI".
De toute évidence, la future confrontation s'annonce passionnante.