Pour ses 60 ans, la Régie Autonome des Transports Parisiens propose une exposition sur l’esplanade de Beaubourg, à Paris.
rue Saint-Jacques, le 6 mai 1968 par Gilles Caron
Durant cette expo, La RATP se replonge dans son passé à travers un mur d’images de 22 m de long sur 5 m de haut créé par l’artiste Philippe Cazaban.
Forte affluence de voyageurs à l’arrêt de bus, 1950Cette expo s’articule autour de trois thèmes : la ville au quotidien, partager l’inoubliable et inspirer les arts. Elle explore les changement de l’entreprises qui ont accompagner les changements de toute la société (comme les clichés de mai 68).
Elle pose aussi un nouveau regard sur les mutations de la société et ses modes de vie depuis 60 ans.
Gainsbourg et Brialy, 1961Afin de donner une dimension encore plus actuelle voire futuriste, les internautes peuvent intéragir avec l’expo.
Ils peuvent poster des messages sur le site de la RATP et ils seront diffusés sur un bandeau luineux, au-dessus du mur principal de photographies.
Arrêt de bus à la Défense, 1959Véritable complément, le site internet permet également de visionner d’autres photos d’archives.
Dans une rue des Halles, 1952Les photos proviennent des fonds d’archives de la RATP mais aussi de Paris Match.
Voyageur d’hier sur l’un des quais de la ligne 4, 1949Les clichés retenus sont précieux. Raymond Depardon, Henri Cartier-Bresson ou encore Izis, signent de nombreuses photographies. L’expo permet également d’apprécier les clichés de nombreux anonymes.
Salvador Dali, 1969Les quais de la ligne 14 profitent également de cet anniversaire. Dans les stations Gare de Lyon, Châtelet, Madeleine et Bibliothèque François Mitterrand, on pourra découvrir de nouveaux clichés. Une manière de d’inciter les voyageurs à redécouvrir la vie parisienne de ces années, bien différente de celle d’aujourd’hui.
Vache dans le bus, non datée, cette dernière illustration fait d’ailleurs partie des photos retenues pour la campagne de pub.La campagne de pub est très sympa et se moque gentiment de l’histoire de la RATP: « TICKET DONC CHOC. Souvenez-vous, à l’époque nos slogans ne voulaient rien dire»