Bonnet William
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Autorisation du 03.02.2005
Si William Bonnet a joué sa carte à fond sur les sprints, il s’est aussi glissé dans des échappées, y compris en montagne
Après un Tour mitigé, William Bonnet a achevé, dimanche, une Vuelta “ pleine ”. S'il lui manque une victoire, la confiance est là avant Paris-Tours.
Si David Moncoutié (Cofidis) et Anthony Roux (La Française des Jeux) ont eu le bonheur de lever les bras sur les routes du Tour d'Espagne, William Bonnet (Bbox Bouygues Telecom) a, lui, tourné autour : deux fois 5e en première semaine et surtout deux fois 2e en troisième semaine. En Espagne, il s'est affirmé parmi la meute des sprinteurs, même si tous les meilleurs n'étaient pas là et que d'autres sont rentrés à la maison avant Madrid. Retour sur une Vuelta qu'il a terminé, dimanche, 109e et qui reste pour l'heure son meilleur grand Tour.
Bilan. – « Cette Vuelta s'est bien passée même s'il manque la victoire. Je suis déçu, surtout la deuxième fois où je fais deux (NDLR : à Talavera de la Reina, mercredi dernier où Anthony Roux, rescapé de l'échappée, résiste au retour du peloton réglé par Bonnet). J'avais fait le plus dur en battant les autres sprinteurs et je viens mourir à cinq mètres. C'est comme ça, c'est la course. »
Confiance. – « Ces résultats amènent de la confiance, c'est certain. Mais c'est vrai aussi qu'il y avait plus d'opportunités en fin de Vuelta parce que d'autres sprinteurs avaient abandonné. Mais ça aussi c'est le jeu. Les absents ont toujours tort, il faut savoir en profiter. »
Etat d'esprit. – « J'ai voulu faire une Vuelta pleine. Je n'ai pas hésité à aller dans les échappées et à prendre les bonnes (NDLR : y compris lors de l'étape reine Alzira - Alto de Aitana où il était avec Moncoutié et Cunego jusqu'au pied du dernier des huit cols). Après, il faut un peu de réussite pour être devant. Tout ça fait que c'est une bonne Vuelta pour moi. »
Expérience. – « Je suis allé là-bas pour faire deux grands Tour dans la même année, pour acquérir une autre expérience de course en prévision de l'année prochaine. C'est un autre grand Tour en plus pour l'avenir. Quand on est encore frais, et moi j'avais la chance de l'être encore en raison de ma blessure du début de saison, c'est une belle épreuve. »
Saison 2009. – « Cela aura été une montée en puissance. Je ne peux pas dire que je suis satisfait de toute ma saison, et de la première partie, mais ça fait partie de la vie des sportifs. Cela a été de mieux en mieux jusqu'à cette Vuelta. Je vais essayer de garder cette condition en faisant le Franco-Belge (1er au 4 octobre) et Paris-Bourges (8 octobre) avant Paris-Tours, qui est mon objectif de cette fin de saison. »
Paris-Tours. – « La concurrence pour ce qui est des sprinteurs sera grande mais c'est une course d'un jour et cela ne se passe pas pareil que sur un grand Tour : il y a du mouvement en fin de course, les équipiers ne sont pas toujours là, c'est plus ouvert. On verra le moment venu. » Propos recueillis par Annaïck Mainguy
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