Acadomia précise que pour que ce pack soit pleinement efficace il vaut mieux souscrire avant le 31 octobre. On se souviendra aussi d'une autre offre dans la même veine proposée en partenariat avec la Fnac.
Le bac à vendre ?
Si Philippe Coléon comprend la colère du ministre, il compte bien défendre son offre et contre-attaque : « Dans les rues il y a des bus et des taxis. Du public et du privé. Ils arrivent à rouler dans les mêmes voies sans se cracher dessus. Il fallait bien qu'on réagisse à la dérive de l'éducation nationale qui va maintenant vers le service en développant des formes de soutien scolaire gratuit. L'État a une obligation de moyens ; nous, notre valeur ajoutée, c'est la garantie des résultats ».
Les hostilités sont clairement ouvertes. Il ne faut pas oublier dans tout ça, que les offres de services à la personne (dont le soutien scolaire fait partie) se sont énormément développées grâce au crédit d'impôt accordé par l'État. Drôle de retour de bâton. Une situation qui n'est pas non plus sans rappeler les « fours à bachot » du XIXe siècle (qui eux aussi proposaient des offres similaires sous un état très libéral), indique Claude Lelièvre.
Une offre utile ?
Dans ces conditions-là, la société espère bien ne pas avoir grand-chose à rembourser et de toute façon l'opération sera largement rentabilisée par les packs non remboursés. L'offre d'Acadomia ne serait-elle finalement qu'un peu de poudre aux yeux ? Un coup marketing pour redorer son image (en s'associant à la réussite au bac) et redresser ses comptes ?
Selon le patron de celle-ci 320 familles y auraient déjà souscrit.