Alors que la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement multiplient les déclarations sur la nécessité de lutter contre le changement climatique, les projets qu’elles financent restent encore orientés sur les énergies fossiles, dénonce un rapport des Amis de la Terre. Ce que contestent lesdites institutions.
Alors que la Banque mondiale vient de terminer une nouvelle étude sur le développement et le changement climatique (1) montrant que les pays développés doivent « stimuler le développement de sources d’énergie différentes » pour faire face au changement climatique, les Amis de la Terre dénoncent les incohérences des institutions financières internationales (IFI) sur la question. Dans un rapport intitulé « Institutions financières et climat : la grande hypocrisie » publié aujourd’hui, l’association affirme que, malgré les discours de bonnes intentions, les projets énergétiques de la Banque mondiale et de la Banque européenne d’investissement (BEI) restent souvent basés sur des énergies fossiles. Un constat qu’elles ne partagent pas.