Chaude rentrée pour La Poste, à quelques jours de la votation citoyenne du 3 octobre qui aura pour but de sonder l’opinion sur la privatisation de l’entreprise publique, les postiers étaient en grève.
Une grève suivie à hauteur de 40% selon les centrales syndicales, un gros chiffre qui en dit long sur la perception de ce changement de statut chez les grévistes. La menace prochaine en cas de privatisation, c’est la fermeture des bureaux de Poste, déjà 1.060 ont été supprimés depuis le début de l’année selon SUD-PTT et le service en zone rurale risque d’être mis à mal. L’autre question majeure c’est celle de l’emploi : La Poste, premier employeur après l’Etat, risque bien d’être tentée par un plan social massif une fois devenue société anonyme. Depuis le début de l’année, 7.416 emplois ont été supprimés, la conséquence directe d’une politique de non renouvellement d’un départ sur cinq. Pire, le management pousserait également vers la sortie nombre de postiers, les démissions auraient augmenté de 50% en 2008 selon le syndicat.