En l'état, on craint en effet que le monopole potentiel de Google n'obtienne pas les faveurs du juge. Une bonne nouvelle, dans l'absolu, tant les critiques ont fusé de toutes parts pour contester le règlement tel qu'il est aujourd'hui présenté.
Pour autant, retravailler les conditions d'utilisation ne sera pas un processus simple. Il va falloir prendre en compte les demandes de l'Union européenne, ainsi que les critiques des sociétés comme Microsoft, Yahoo! ou Amazon qui se sont formellement opposées à ce règlement.
Faut-il y lire également un aveu de faiblesse de la part des acteurs de ce règlement ? En demandant au juge que l'audience du 7 octobre soit ajournée, c'est un peu plus qu'un gain de temps pour repenser la solution et l'accord à 125 millions $. Si tout le monde estime fondamental de faire avancer rapidement les discussions, ce retard atteste peut-être aussi que l'on ne peut pas simplement s'acheter une virginité avec un chèque, si important soit-il.