Photo NR, Éric Pollet
Même s’il dispose d’une équipe réduite (6 coureurs contre 9 aux grandes nations), l’ancien coureur vise la victoire.
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Autorisation du 03.02.2005
Le nouveau sélectionneur, Laurent Jalabert, veut mettre fin aux complexes français aux Mondiaux. Réponse cette semaine en Suisse, à Mendrisio.
Installé aux commandes de l'équipe de France élite jusqu'aux JO de Londres 2012, l'ancien champion veut repartir sur de nouvelles bases.
Avec Pierrick Fédrigo et Sylvain Chavanel pour fers de lance sur le circuit sélectif de Mendrisio où les Italiens chercheront dimanche, à quelques kilomètres à peine de leurs terres, à conquérir un quatrième titre consécutivement.
Lancé dans son opération commando, « Jaja » veut mettre fin aux complexes et à la résignation, viser la victoire. Créer surtout un esprit équipe de France malgré les résultats en demi-teinte des « Bleus » désormais repoussés au-delà de la 10e place du classement mondial par pays et réduits par conséquent à six coureurs (contre 9 aux nations les plus importantes).
« On ne sera pas favori », rappelle l'ancien leader de l'équipe de France, qui est épaulé par l'entraîneur national Bernard Bourreau, en charge également de la sélection espoirs.
Mais, pour la première fois depuis longtemps, les Français disposent d'une (étroite) marge de man œuvre face aux favoris, l'Italie (Cunego, Ballan, Basso), l'Espagne (Sanchez, Valverde), voire la Belgique (Gilbert), la Norvège (Boasson-Hagen) et l'Australie (Gerrans, Evans).
Au contraire des années passées, les six titulaires (Fédrigo, Chavanel, Voeckler, Champion, Le Mével, Riblon) sont à pied d'œuvre dès le début de la semaine.
Longo, bien sûr
Avant la course-reine de dimanche, cinq autres titres sont décernés au pays de Fabian Cancellara, le maillot jaune du début de Tour de France qui rêve d'être le premier coureur à réaliser le doublé dans les deux courses élite (contre-la-montre et course en ligne).
Dès aujourd'hui, les compétitions, négligées par plusieurs grands noms du peloton (Contador, Armstrong) mais ouvertes aux revenants kazakhs qui en ont terminé avec leur suspension pour dopage – Vinokourov et Kaschechkin sont inscrits –, ouvrent par les contre-la-montre espoirs et dames.
Jeannie Longo, inusable championne de France (bientôt 51 ans !), défend à elle seule les couleurs françaises dans le « chrono » féminin, un an après sa déception de Varèse.
En Italie, la légende du cyclisme féminin n'avait pu faire mieux que 13e, quelques semaines après avoir frôlé le bronze aux JO de Pékin.