Le Wii MotionPlus a ouvert la porte à une ère nouvelle pour la Wii, un aller-retour dans les fonds baptismaux. La promesse d'une reconnaissance fidèle, celle du 1:1, a ouvert la voie aux plus folles espérances, allant d'un Star Wars où jamais les combats n'auraient été aussi réalistes à des jeux de sport les plus immersifs possibles, où chaque coup de main aurait comme effleuré votre avatar. Mais il serait presque abject d'omettre l'un des franchises inédites les plus fraîches du support, celle qui nous ferait presque passer la pilule de ne pas disposer d'un Professeur Layton : Zack & Wiki. Oui, notre pirate aux énigmes parfois aussi torturées qu'un roman d'Amélie Nothomb, avec en cadeau Bonux la gueule angélique du héros de Capcom en couverture.
Flashback : janvier 2008, débarquement sur nos côtes gourmandes du jeu. Quelques temps plus tard, un test élogieux sur notre site (et un peu partout). L'alchimie avait fonctionné, la critique unanime, les acheteurs moins. Dommage. Mais ne dit-on pas que "devenir adulte ce n'est pas vieillir, mais avoir une réflexion ?"
Maintenant, lorsque l'on sait à quel point la Wiimote fut usée à bon escient dans ce titre, comment ne pas être utopiste quant à une suite éventuelle tirant parti du Wii MotionPlus ? D'autant que la firme a récemment admis vouloir mettre encore plus en avant les franchises nées durant cette génération de consoles, peu en importe les ventes réalisées. Et là on se plait à imaginer quelques mécaniques de jeu basées sur la juste exécution du mouvement, disposant dès lors d'un panel plus large car plus précis. Ouvrir des parapluies, tourner des clés, inspecter le décor, bref toute une interaction qui se verrait peut-être sublimée par le Wii MotionPlus.
Vous l'aurez saisi : Zack & Wiki 2 pourrait bien être annoncé prochainement que cela ne nous étonnerait guère au final ; cela confirmerait simplement la volonté de quelques artistes d'oeuvrer pour la satisfaction d'une (grosse) poignée d'amoureux des concepts simples, efficaces mais tellement rassasiants pour le glouton pensif.
Comme disait Cocteau : "L'avenir n'appartient à personne. Il n'y a pas de précurseurs, il n'existe que des retardataires."
Précisons que le texte n'a aucune volonté de faire naitre de faux espoirs, il ne doit être considéré que comme un plaisir rédactionnel.