C’est mignon et rigolo comme tout ! Le test du marshmallow et les enfants (Merci @LesGuiks). Des enfants sont enfermés dans une pièce avec un marshmallow, ils ont le choix entre le manger maintenant ou attendre un deuxième, au retour de la personne adulte….
Et nous adultes, sommes pourtant à l’image de ces enfants… comment ça ? Et si nous vous disons qu’il y a un rapport aussi avec l’environnement ?
Ces enfants sont à notre image et même nous adultes avons ce comportement…
Remplacez le marshmallow pour certains
- Par une cigarette (plaisir vs conséquence santé)
- Par une friandise (manger par nécessité vs manger par plaisir vs conséquence santé), évoquez du sucré à un diabétique !
- Par le sexe (aventure sexuelle vs fidélité)
- Par l’argent (argent facile vs argent dur fruit du travail)
- Par n’importe quel bien matériel (le prendre à quelqu’un vs travailler pour le se le payer honnêtement)
…. bref toute forme de plaisir immédiat. C’est bien là notre nature humaine: constamment partagée entre raison et émotion, entre envie de satisfaire un désir immédiat (fruit de pulsions) et objectifs long terme (santé, survie), entre le pulsionnel et le rationnel, entre court terme et long terme, entre ego et collectif. Cette lutte permanente fait de nous des êtres vraiment à part et d’une diversité incroyable.
Quel rapport avec l’écologie ?
Ce même schéma est aussi présent à titre collectif et au niveau de la société: on peut être cons à plusieurs, la majorité numérique n’est jamais garante d’une décision entièrement rationnelle.
Sur certains sujets, parfois nous savons d’avance les conséquences néfastes à long terme et pourtant nous continuons à fermer les yeux parce que les bénéfices à court-terme procurés nous semblent bien plus avantageux.
L’addiction à un mode de vie
A l’image de la cigarette, certains produits/certains modes de vie sont devenus tellement addictifs qu’il devient de plus en plus difficile de décrocher (même si nous savons que nous allons droit dans le mur). Cela nous pousse parfois à fermer les yeux sur les dommages collatéraux ( le tabagisme passif avec la cigarette).
Exemples: les téléphones portables nous sont devenus pratiquement indispensables en quelques décennies et pourtant les risques sanitaires et environnementaux liés à la téléphonie mobile ne sont pas écartés. Les banques et les traders, complètement obnubilés par l’argent (court terme), nous ont plongé dans une crise financière sans précédent et ont créé une bulle immobilière (sacrés dommages collatéraux).
Dans le monde de la consommation
Appliqué à notre mode de vie et à la consommation, cela donne: comment ça ce produit a été fabriqué dans des conditions pitoyables, par des enfants exploités ? comment ça, j’achète un produit d’une entreprise qui ne paye pas ses salariés ou les harcèle ? Comment ça cela pollue… Quoi, vous me dites que le magasin où j’achète des cacahouètes sous-paye ses fournisseurs et ses salariés ? Qu’il les écrase ? qu’il les force à délocaliser. Non, non… Je suis content avec mon beau produit pas cher. Cela ne me concerne pas ! Je ne veux pas le savoir !
Pas de fatalisme: il y a toujours un choix possible
Oui… on a le choix de l’ouvrir ou de se taire, on a le choix de ce que l’on consomme, où on l’achète, à qui. C’est déja un premier pas. A ceux qui réfutent systèmatiquement l’argumentation du portefeuille, nous répondrons « la pauvreté ne peut pas tout justifier, ni l’immoralité, ni le manque d’éthique, encore moins la malhonnêteté ». Le choix est toujours possible. Rien ne dit par contre que cela sera facile (et c’est bien là le sujet).
Pas de pessimisme ambiant ! L’homme est capable du pire comme du meilleur. Alors faisons ressortir le meilleur de chacun d’entre nous ! Ca bouge, ca innove, ca change… et avec vous, ce sera encore plus rapide !