Même si comme beaucoup j’ai horreur du politiquement correct il est vrai que grâce à la communication, à l’information et à l’éducation, il y a toujours moyen de parvenir à percevoir le bon chez autrui et d’oublier ses préjugés. Et des préjugés, on en a un paquet vis à vis de certaines catégories de population ou socio-professionnelles par exemple. Les vampires ? Dites ce que vous voulez pour vous donner bonne conscience, mais peu d’entre-vous sortiraient le soir avec l’un d’entre eux et se laisseraient raccompagner de nuit. Les zombies ? Franchement, malgré des discours de tolérance, qui leur ferait la bise comme à n’importe qui sans même une petite et visible appréhension ?
Encore, si je vous dis “vaudou”, vous pensez à quoi ? Tout de suite c’est égorgement de poulets, pratiques occultes malsaines, poupées pour maudire et supplicier quelqu’un… Bref, on nage dans les ondes négatives rentrées dans notre tête à coup de clichés et de préjugés. Car figurez-vous par exemple que les “bonnes” poupées vaudou, les poupées vaudou qui vous font du bien, existent. Ce sont les “Monsieur Boubou” qu’on a trouvées sur le site lygo.fr. Oubliez les ragots habituels, ces poupées bariolées là, fabriquées au Sénégal, ont été mises au point avec le concours de grands sorciers vaudous pour attirer le bien, le bonheur et la félicité sur la personne qu’elle représentent. Comme quoi…
Plus sérieusement, même si nous aurons l’occasion de vous en reparler, vous feriez bien dès maintenant d’aller visiter la boutique Lygo qui distribue articles et accessoires de mode ou de la maison en provenance directe d’Afrique. Avec en plus un engagement revendiqué de fair trade, c’est à dire de commerce éthique. Sacs, nappes de table, coussins, colliers, vous aurez forcément besoin de couleur cet hiver !
On passe de l’Afrique au Japon avec les furoshikis que vous propose également Lygo. Le furoshiki est un tissu qui, plié de différentes manières, se transforme en de nombreux types de sacs adaptés à différents usages. Ainsi, dès le 8ème siècle, les Japonaises disposaient dans leur morceau d’étoffe de nombreux sacs pratiques pour transporter soi la bouffe, soi le linge, soi le bébé (…). Bref elles avaient un outil leur facilitant grandement leurs tâches ménagères à la grande satisfaction de leurs samouraïs de maris (qui comme on le sait étaient assez pointilleux…).
Et bien voyez-vous mesdames, je ne suis pas loin de penser qu’à notre époque de chasse au gaspi et au plastique, ces sacs colorés, exotiques, et “plusieurs modèles en un”, peuvent faire un tabac. Même que dans quelques mois ca sera le top du chic bobo branchouille d’aller au boulot avec sa salade de midi ou ses affaires de bain pour la piscine du soir dans un beau furokishi ! Sans parler de la plage l’été prochain…