Quelques jours avant que surviennent les problèmes désormais résolus avec son hébergeur, Juan de Sarkofrance avait posé une question à moult euros et à différents blogs (dont ruminances ici-présent) : “Etes-vous de gauche ?“. Depuis quelques blogueurs tels Nicolas ou Romain nous ont demandé la même chose. Céline, Jean-Louis, Jean-Marc, Poison social et aussi Donjipez (liste non exhaustive) y ont répondu de bien belle façon. Aussi oserons-nous humblement une réponse collective à défaut d'être collectiviste.
Ex abrupto, que dire ? Vaste gourbi ! L'étendue du chantier flanque la migraine. Comme tout ça relève d'un jeu amusant type « que ferais-tu si… », essayons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Trêve de procrastination, commençons par une négation : être de gauche, ce n'est pas vendre des instruments de guerre comme les Rafales fourgués récemment au Brésil, à des pays qui ne la font pas ou qui n'ont pas envie de la faire. Ce n'est pas non plus jouer les VRP de luxe pour le compte de multinationales privés. Au bas mot, nationaliser l'industrie de l'armement. Arrête ton char, Dassault.
Etre de gauche, c'est vouloir changer le visage monarchique de notre état en instaurant une VIème république avec à la clé un régime parlementaire digne de ce nom. Dans la foulée, supprimer la présidence de la République, creuset de tant de dérives égotistes et la remplacer par un collège, un genre de directoire, élu par l' assemblée et le sénat.