Le refrain est le même : envoyer un manuscrit par la poste à un éditeur, c'est prendre le risque d'une journée de grève le jour même et que ce dernier s'égare. Mais pas pour Kevin Glennon. Ce type a réalisé des petites guérillas publicitaires et des campagnes virales pour assurer la promotion de Barack Obama ou des magasins Ikea. Et maintenant, pour attirer l'attention sur son livre, il reprend les mêmes techniques...
« Je veux me mettre en contact avec des éditeurs qui comprennent les enjeux de l'avenir de la communication », explique Kevin, pour qui l'élément "vert" de toute com' est essentielle. Aujourd'hui, les réseaux sociaux et toutes les possibilités de marketing viral en ligne permettent en effet de gérer un plan entièrement respectueux de l'environnement, mais également avec plus d'efficacité.
« Certains éditeurs lisent les infos en ligne et utilisent des emails bien plus que leur bureau de poste local. La meilleure manière de les atteindre est de les retrouver en ligne. » Le tout s'incarne par un site et un blog, pour son livre Vikings, Vampires, and Mailmen. Il a également créé des comptes sur Facebook et Twitter pour attirer plus encore l'attention.
« Des millions de personnes utilisent les sites sociaux pour rester en contact avec leurs amis et collègues de travail. Ce qu'il est important de noter, dans l'édition, la télévision et le cinéma, c'est que ces réseaux représentent un avenir pour garder le contact avec les fans. Entre deux sorties de livres ou de saisons de séries, l'utilisation de comptes fictifs sur les réseaux sociaux constitue une valeur ajoutée significative. »
Et pourquoi s'arrêter là ? Pourquoi ne pas entretenir la vie d'un personnage durant la lecture et la sortie d'un livre ? C'est ce qui avait eu lieu avec La Toile, le roman-feuilleton, publié par Leezam, qui a donné vie sur Facebook au personnage criminel central du roman.
Pour Kevin, l'idée est en tout cas un début de succès : son livre n'est pas encore publié et déjà, il reçoit des lettres de fans. Pour faire un tour sur le site, c'est par ici.