être exclu des circuits de Formule1. Mais de là à affranchir l’écurie en la « condamnant » à être sage pendant deux ans, il y avait un pas que la FIFA n’a pas hésité à faire… Exclure définitivement Flavio Briatore est une chose, punir l’écurie
en est une autre. Or Flavio Briatore n’est pas arrivé à la tête de l’écurie par simple hasard.
Ce qu’il a fait peut sembler abherrant au commun des mortels mais pas à ceux qui fréquentent le milieu de la course. Encore que sans le renvoi du pilote, il n’y aurait jamais eu d’ »affaire Renault ». Et tout serait passé comme lettre à la Poste. N’oublions pas que c’est sur dénonciation que l’on en est arrivé là.
Au-delà des agissements du sieur Briatore, c’est tout un système qu’il faudrait peut-être revoir. Des sommes colossales sont en jeu à chaque grand prix. Reanult est l’une des écuries les plus en vue et de ce fait, surtout après le retrait de BMW, ne pouvaît pas être exclu. Il y allait aussi de la survie de centaines d’emplois. Parce que les grands prix ne sont que la face vue des recherches permanentes en matière d’automobile.
Commanditer un accident afin de permettre une victoire qui semblait s’éloigner est tiré par les cheveux. C’est faire fi de la sécurité du public, des commissaires de courses et à fortiori du pilote lui-même. Même si l’on peut considérer à ce niveau là que les pilotes sont quasiment des cascadeurs professionnels. Et pourtant c’est ce qui a été fait.
Alors, quelle conclusion peut-on en tirer? Peut-être simplement qu’en ce cas, il s’agissait avant tout d’argent -encore- et de renommée internationale. Peut-être une fois encore une dérive de la Mondialisation. Tant il est vrai qu’elle se trouve partout y compris dans le sport. Et qu’en ce cas, la fin justifie les moyens.