Au G20 de Pittsburgh, les gouvernements des économies les plus puissantes de la plančte se pencheront une nouvelle fois sur la question des paradis fiscaux. A la veille de ce rendez-vous, des organisations syndicales (dont la CGT) et des ONG françaises lancent une campagne pour en finir avec ces "trous noirs" de la finance internationale.
La CGT, la CFDT, Solidaires, le SNUI, le CCFD, Ofam France / Agir ici, Attac, ainsi que les organisations de « la Plateforme contre les paradis fiscaux et judiciaires » [1] s’associent pour lancer la campagne de mobilisation citoyenne et syndicale « Stop paradis fiscaux ».
La totalité des banques françaises et des entreprises du CAC 40, comme la plupart des multinationales des pays du G20, ont des filiales dans les paradis fiscaux. Sans la présence de ces filiales, les paradis fiscaux n’existeraient plus. La campagne « Stop paradis fiscaux » appelle les gouvernements des pays du G20 ŕ :
Chacun(e) est invité(e) ŕ signer l’appel « Stop paradis fiscaux », en ligne.
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, ainsi que Christophe Delecourt, Frédéric Imbrecht, Patrick Lichau et Philippe Martinez, secrétaires généraux des Fédérations CGT des finances, des mines et de l’énergie, de la banque et de l’assurance et de la métallurgie, font partis des premiers signataires de cet appel.
Les salariés et leurs représentants ont leur mot ŕ dire sur les stratégies de l’entreprise et sur la façon dont elle produit son résultat. Ils sont légitimes ŕ réclamer aux directions des banques et multinationales françaises la transparence sur l’implantation éventuelle de filiales de l’entreprise dans les paradis fiscaux, sur ce qu’elle y fait, avec qui et pour quel résultat.
La CGT appelle ses organisations ŕ s’engager dans cette démarche d’interpellation des directions d’entreprises, ŕ l’image des actions engagées par l’intersyndicale des banques.