Au fil de mes lectures, je collectionne les mots, les expressions "fleuries" qui flattent l’hémisphère gauche de mon cerveau. Mes marques-pages : des bouts de papier où je griffonne ce qui suit :
avec un visage à faire cailler le lait ; indéfectible enthousiasme ; se morigéna-t-elle ; placide ; endormir sa méfiance ; il eut l’impression que son cœur s’envolait hors de sa poitrine ; sa chair se mua en un brasier crépitant ; il lui décocha un regard où la supplique le disputait si bien à la fureur que P s’étonna que ses cheveux ne s’embrasent pas ; se fit vertement réprimander ; avec une fausse exubérance ; les sourcils en accents circonflexes ; un relent d’aigreur écorna mon émotion ; avanie ; fricoter ; lui servit un juron bien senti ; qui n’auraient pas goûté le sel de la chose ; rires égrillards ; j’ai les nerfs qui se croisent sur la poitrine ; cet argument fit mouche ; elle grillait d’impatience ; tant et plus ; tout à trac ; simagrées ; à un jet de pierre ; un coureur de jupons invétéré ; le galbe d’un sein ; les ongles endeuillés ; estaminet ; ça barde ; à cause des milliers de pensées involontaires qui auréolaient le flot paresseux du temps ; marchait en plastronnant ; champ magnétique du souvenir ; porté au pinacle ; ce qui s’y trame ; capillotracté ; séance tenante ; boucler ses malles ; brouillard éthylique ; ventre-saint-gris ; nombril de Belzébuth! ; la baie festonnée des lueurs somnolentes de la ville ; pimprenelle ; son petit cœur primesautier ; des tas d'enquiquinements ; sur ces entrefaites ; débureaucratisation ; eut la fantaisie de s'énamourer de lui
(Réédition du 25/09/08 ~ comme l’échange était fourni, je rediffuse également les commentaires)