On rêve du jour où les parutions s’étaleront de mai à juin, avant la période estivale, celle-là même où les vacanciers ont le temps de lire dans une disponibilité d’esprit propice à l’évasion et à la sensualité des mots, qui comme par magie forment des phrases, encore loin des tracas de la rentrée, des gamins à l’école, de l’achat des fournitures scolaires, du tiers provisionnel, des comptes bancaires exsangues, de la dure réalité du quotidien. On le dit, on l’écrit, rien ne bouge. Nous ne pouvons qu’acquiescer et faire avec ce goulot d’étranglement, cette déferlante qui ne satisfait personne mais dont tout le monde se contente.
On rêve du jour où les parutions s’étaleront de mai à juin, avant la période estivale, celle-là même où les vacanciers ont le temps de lire dans une disponibilité d’esprit propice à l’évasion et à la sensualité des mots, qui comme par magie forment des phrases, encore loin des tracas de la rentrée, des gamins à l’école, de l’achat des fournitures scolaires, du tiers provisionnel, des comptes bancaires exsangues, de la dure réalité du quotidien. On le dit, on l’écrit, rien ne bouge. Nous ne pouvons qu’acquiescer et faire avec ce goulot d’étranglement, cette déferlante qui ne satisfait personne mais dont tout le monde se contente.