Une première publication, accompagnée d'un contrat, pour laquelle Chu Lai perçut un acompte, comme prévu. Mais en 2007, quand paraît Le mendiant, un petit hic vérole la machine : l'ouvrage est publié sans l'accord de l'auteur. Il ne reçut aucune information sur les ventes, pas d'acompte et pas de pourcentage sur les ventes.
Pour Le mendiant, la situation fut plus délicate : sic mois après la parution, il ne reçoit, en guise de dividendes, que 5 ouvrages. Cette fois, on prétexte n'avoir pas pu envoyer le contrat, parce que l'adresse de l'auteur était perdue. Mais comment est-il possible que des livres lui parviennent et pas le contrat, s'impatiente Chu Lai. En avril 2008, Marion Hennebert et Jean Viard sont contactés : un contrat parvient finalement par email. « Mais aucune information sur les chiffres de vente n'a été donnée et l'acompte n'a pas été versé. »
Chu Lai est désemparé, li se sent spolier. Car avant la lettre de Frédéric Torelli, mandataire judiciaire, de juin 2009, expliquant la situation financière de l'Aube, il n'aura plus aucun contact avec la maison. « Chu Lai est particulièrement affecté par cette histoire et la manière dont les éditions de L'Aube l'ont traité. Mais il n'a malheureusement pas de connaissance juridique ni d'assistance », nous précise un de ses proches.
Contactée voilà une semaine, la maison d'édition nous a assuré qu'elle prendrait contact avec l'auteur, mais notre interlocutrice assure, étant nouvellement arrivée dans la maison, ne pas être au courant de cette histoire.
On se souviendra avec tristesse que les éditions de l'Aube avaient connu d'autres déboires, assez semblables avec l'auteure Wei Wei.