La potacherie anglaise n’a définitivement pas de limites. Et même s’ils excellent dans le meilleur du genre (Severance, The Descent, 28 Jours..), le lot des comédies d’horreur gentiment tartinées pour les geek modernes n’ont pas fini de couler à flot de l’autre côté de la Manche. Après The Cottage, une histoire de.. vous aurez compris le titre.
L’histoire est assez simple ; deux loosers des temps modernes décident de partir en road trip dans la campagne anglaise, tombant évidemment au milieu d’un ancien mythe de reine des vampires au milieu des bois avec beaucoup de fumée autour. Sauf qu’ici, la reine des suceurs de sang n’est attirée que par les femmes, et ses disciples aussi. Pas un instant on n’hésite à nous présenter de jolies futures victimes peu ou pas habillées. Mais si le film ne fait pas dans l’outrancier (on reste dans le comique) ni le vulgaire, il sait utiliser les situations pour en conserver toute la saveur. Ainsi les vampires craignent tout ce que le folklore peut nous apprendre, ail et autres pieux, mais ils n’explosent pas en cendres. Le film joue là aussi la carte du stupide puisqu’à chaque mort de mort-vivant c’est un liquide blanc et opaque qui s’étale sur le reste des participants. Idée saugrenue mais efficace, aussi inutile que démonstrative. On nage donc en plein surréalisme, frôlant la série B de justesse tout en restant dans les limites du raisonnable. Les fans seront ravis.
Rien de plus à y apprendre, si ce n’est une fin ouverte qui laisse à penser qu’on pourrait revoir le trio de chasseurs de vampires lesbiennes. Entre le gros rigolo et le héros timide, accompagnée de l’étudiante peu habillée mais intelligente (dans l’ensemble le directeur du casting féminin a bien fait son travail), voici un produit honnête sur lequel miser une heure vingt de votre vie.