Tu traînes, ici et là,
pensif, rêveur et triste.
Tu étrennes ta nouvelle vie
à penser, à rêver de tristesse.
Tu dors, dehors,
marin par-dessus bord,
espérant l’amour
qui n’existe qu’en souvenir.
Tu reçois le dédain
du regard des autres
comme profondes blessures
rouillant ton armure.
Tu portes ton courage
malgré ton bas âge
dans l’errance bohémienne
et l’affliction vagabonde.
Tu détestes l’amour
à en fourbir l’avenir
l’impossible survie
devient ton sursis.
Tu pleures, tu cries
en ton intérieur
ton cœur imbibé
voudrait tant être aimé.
Lo x