SOS homophobie agréée au titre des associations complémentaires de l’enseignement public
Après les recteurs de Créteil, Paris et Versailles, le ministre de l’éducation nationale vient d’accorder l’agrément national à l’association SOS homophobie, pour ses interventions en milieu scolaire.
Après les recteurs de Créteil, Paris et Versailles, le ministre de l’éducation nationale vient d’accorder l’agrément national à l’association SOS homophobie, pour ses interventions en milieu scolaire, après avis favorable du conseil national des associations complémentaires de l’enseignement public.
SOS homophobie se "réjouit" de cette décision "conforme aux recommandations publiées par la Halde".
"C'est une avancée importante en faveur de la lutte contre l’homophobie en milieu scolaire. Elle s’inscrit dans la logique d'évolution des circulaires de l’éducation nationale publiées depuis 2001 et tout particulièrement des deux dernières (circulaires de rentrée 2008 et 2009) et des actions programmées, telles que la campagne de sensibilisation 'parler de sa différence'", rappelle l'association.
"La lutte contre les exclusions et les discriminations en raison de l'orientation sexuelle et l'identité de genre doit absolument faire partie des programmes de la formation initiale et de la formation continue des personnels, insiste SOS homophobie. Les manuels doivent dire la vérité sur ces questions, en histoire, en littérature, dans l’enseignement artistique. Les établissements scolaires doivent clairement disposer de structures permettant de communiquer sur le sujet : affiches, personnes ressources, inscription explicite dans le règlement intérieur".
Forte de son agrément national, l'association affirme qu'elle "restera extrêmement attentive à l’évolution de la situation et à la mise en œuvre de la politique amorcée par le ministère de l’éducation nationale".
Ni Twitter, ni Facebook, ni Friendfeed ne permettant une discussion d'aussi bonne qualité que sur un blog (ce qui dément les thèses fumeuses de l'inénarrable Rubin Sfadj à ce sujet...), je voudrais lancer le débat ici. Je considère que le seul rôle de l'école est d'instruire, et pas d'éduquer. Encore moins d'inculquer un message qui, s'il part d'un bon sentiment, n'en est pas moins clairement orienté idéologiquement.
Le désastre éducatif est tel que l'école devrait se contenter de bien enseigner : le français, les mathématiques, l'histoire-géographie et l'anglais. Ce serait déjà bien.
Naturellement, l'école étant, en plus d'un lieu de savoir et de connaissance (en principe), aussi un lieu de vie, il est utile d'y donner les règles de base de la vie en société, surtout si les parents le font peu, mal, ou guère. Il y a donc malgré tout une part d'éducation dans le rôle de l'école. Mais qui devrait être réduite à des règles simples de vie en société. Qu'il faille réfréner la violence à l'école, c'est une évidence, que l'actualité nous rappelle. Mais la tâche de l'école n'est-elle pas assez compliquée qu'il faille y faire rentrer tous les types de revendication de la société actuelle ("anti"racisme, lutte contre l'homophobie...) ?
Roman Bernard