celui de l'ICOS) : la " guerre contre le terrorisme " de l'administration Bush a été le pire ennemi de la lutte anti-terroriste, ouvrant les vannes à la formation de dizaines de milliers de djihadistes (Daniel Pipes, proche des néoconservateurs, et Francis Fukuyama, néoconservateur qui a pris ses distances, le qu'il contrôlait la situation, ce qui lui permettait de détourner à loisir l'aide occidentale. Un scénariste hollywoodien qui aurait présenté un projet cinématographique décrivant une situation aussi catastrophique aurait été gentiment renvoyé à ses études pour irréalisme ! Mais l'administration Bush, elle, a acheté le scénario, et l'a suivi à la lettre !, rappelle également dans un l'incurie d'une administration où la folie idéologique a pris le dessus sur la lutte anti-terroriste. " Le 6 août 2001, Bush recevait un briefing d'un analyste de la CIA mentionnant " qu'Oussama Ben Laden est déterminé à frapper les Etats-Unis ". Réponse de Bush : " Allright, you've covered your ass now " [...] Un mois plus tard, Richard Clarke demandait l'autorisation d'utiliser des missiles Predator pour tuer Ben Laden. Et s'est vu opposer un refus net du Pentagone. Puis, après le 11 septembre, lorsque le chef d'Al Qaida était coincé à Tora Bora, la CIA a réclamé l'envoi de 800 soldats d'élite américains pour le capturer pendant sa fuite. Las ! Le président Bush en personne a alors confié cette mission aux Pakistanais, dont il est de notoriété publique que bon nombre de gradés de l'armée et des services de renseignements sont des sympathisants de Ben Laden. Bien évidemment le chef d'Al Qaida a réussi à prendre la tangente. En février 2002, le Général Tommy Franks raconte à un sénateur que Bush est en train de faire sortir du matériel de guerre d'Afghanistan pour envahir l'Irak. Afin de justifier cette guerre, un conseiller qui avait aidé la secrétaire d'Etat Condoleeza Rice à préparer son audition devant le Sénat peu avant l'invasion de l'Irak devait avouer plus tard : " nous avons choisi seulement les éléments susceptibles de montrer que le président était vraiment soucieux du problème que représentait Al Qaida mais, en réalité, ils [l'admistration Bush] s'en foutaient d'Al Qaida ". En juillet 2002, le chef des renseignements britanniques, selon le fameux mémorandum secret de Downing Street révélé en 2005, rapporte à Tony Blair, alors Premier ministre, que Bush et les Américains étaient en train de travestir et de maquiller les faits pour justifier une invasion de l'Irak [...] ".
Bakchich.Info
On comprend, devant une telle incompétence, pourquoi les néoconservateurs s'acharnent à détourner l'intention, avec des formules creuses et idéologiques, sur l'action de Barack Obama...
NO TE D'ACTUALITÉ N°188 : QUATRE SUCCÈS MAJEURS DANS LA GUERRE CONTRE LE TERRORISMECentre Français de Recherche sur le Renseignement
Alain Rodier | 19 septembre 2009
Au cours des deux derniers mois, quatre activistes importants ont été neutralisés : Baitullah Mehsud au Pakistan, Selvaras Pathmanathan en Malaisie, " Kenyan " Ali Saleh Nabhan en Somalie, et Noordin Mohammed Top en Indonésie.
Des neutralisations d'une grande importance . Bien qu'il ne fasse aucun doute que ces responsables terroristes seront remplacés dans un proche avenir, ces neutralisations provoquent un effet psychologique important au sein de leurs organisations [...] Dans la majorité des cas, ces opérations ont été réalisées avec des renseignements précis qui ne peuvent provenir que de sources humaines évoluant au sein même de ces mouvements (complétés par des renseignements recueillis par moyens techniques). Il en résulte une paranoïa exacerbée qui fait voir aux différents niveaux de responsabilité des traîtres partout. Cette paranoïa est à l'origine de nombreux règlements de comptes intérieurs et d'une perte de confiance qui oblitère l'efficacité opérationnelle de certains groupes terroristes [...] Il faut bien constater que depuis 2001, les attentats de masse en Europe occidentale ont été rares - si l'on excepte ceux de Londres et de Madrid - et inexistants aux Etats-Unis. Cela semble découler de deux facteurs. D'abord, depuis 2001, les extrémistes sont fixés sur des champs de bataille bien définis : Irak, Afghanistan, Pakistan, Yémen, Somalie, Sahel. Ils y connaissent de nombreuses pertes, concernant souvent les meilleurs d'entre eux. Ensuite, les forces de sécurité occidentales ont gagné en efficacité, surtout grâce à une coopération interservices qui a été considérablement développée , particulièrement à l'international. De nombreuses tentatives d'attentats ont pu ainsi être déjouées avant d'avoir connu un début d'exécution [...] Bien sûr, la guerre contre le terrorisme est loin d'être gagnée. D'ailleurs, cette expression est malpropre : on ne lutte pas contre un moyen (le terrorisme) mais contre des causes : en l'occurrence, l'extrémisme islamique . Ce combat ne peut être gagné que dans les cœurs. Il semble que l'on en soit encore bien loin, d'autant que nos sociétés démocratiques sont, par nature, sujettes à la guerre d'influence dans laquelle les islamistes sont passés maîtres. Comme du temps de Lénine, ils sont largement aidés en cela par les nombreux " imbéciles utiles ". lors d'un raid héliporté. Cet activiste d'Al Qaida est accusé d'avoir participé aux attentats contre les représentations diplomatiques américaines de Nairobi (Kenya) et Dar es Salam (Tanzanie), en 1998, puis d'avoir dirigé des actions terroristes lancées contre des intérêts israéliens au Kenya, en novembre 2002. Depuis, il aurait rejoint les milices
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