A 48 ans, celui que l’on surnomme « El Korsico » va vivre le 21 novembre prochain le moment le plus important de sa carrière de joueur : la finale du Partouche Poker Tour. Malgré l’enjeu, Jean-Paul Pasqualini veut avant tout profiter de l’événement.
Comment se sent-on à deux mois d’une échéance aussi importante ?
On se sent très bien ! (rires). J’aborde cette échéance avec beaucoup de sérénité. J’ai conscience de vivre un moment rare dans la carrière d’un joueur de poker. Bon, je ne vous cache pas qu’il m’arrive quand même de penser régulièrement au million d’euros réservé au vainqueur…(rires)
Avez-vous le sentiment d’avoir franchi un palier dans votre carrière ?
Dans le poker, seuls les résultats comptent. Si je gagne en novembre, ça va évidemment changer beaucoup de choses. Ne plus avoir la pression de l’argent permet de jouer de manière beaucoup plus libérée. Et puis, un beau résultat au Partouche Poker Tour permet d’attirer l’attention des sponsors. Intégrer une Team est le but ultime de tout joueur de poker professionnel.
Depuis combien de temps jouez-vous au poker ?
Je joue au poker fermé depuis l’âge de 20 ans. C’est une variante dans laquelle j’ai eu beaucoup d’excellents résultats et l’apparition du Texas Hold’em a été douloureuse pour moi ! (rires). Il a fallu que j’abandonne mon statut d’expert pour redevenir un débutant comme les autres. J’ai passé une année entière à apprendre et à m’améliorer. Ca ne fait donc que deux ans que je gagne ma vie dans cette variante.
Comment préparez-vous votre finale ?
Je vais prendre le maximum d’informations sur mes adversaires. Essayer de découvrir leur manière de joueurs et leurs tells va m’occuper une bonne partie du temps. Pour le reste, je vais jouer mon jeu en espérant que tout se passe bien. Mais quoi qu’il arrive, je garderai un excellent souvenir de ce tournoi.