Overheard (窃听风云 – qie ting feng yun) est le tout dernier film policier hongkongais de Felix Chong et Alan Mak. On y retrouve le toujours excellent Ching Wan Lau (Mong Bat Liu, Mad Detective, etc).
Synopsis
Une équipe de police spécialisée met sur écoute Feng Hua International, une grande entreprise hongkongaise soupçonnée de manipulations financières.
Un soir, deux des membres de l’équipe surprennent une conversation où le patron de l’entreprise explique que le cours de l’action Feng Hua International devrait grimper vertigineusement. Ayant tous les deux besoin d’argent, les deux flics ne retranscrivent pas l’intégralité de la conversation et décident d’investir toutes leurs économies.
Leur chef d’équipe, se doutant de quelque chose, finit par les démasquer mais décide de les couvrir. A l’ouverture de la bourse, le cours de l’action s’envole comme prévu, tellement que les enchères sont stoppées. Craignant que la chute soit plus vertigineuse encore, les trois flics élaborent un plan pour sortir de cette situation délicate.
Affiche
Overheard
Mon avis
Dans son genre, Overheard est un très bon film. Il ya du suspens de l’action, des rebondissements, bref tout ce que l’on cherche dans un bon policier hongkongais. Et puis ça me fait plaisir de revoir Ching Wan Lau parce que j’adore cet acteur. Je trouve qu’avec l’âge, il joue de mieux en mieux.
L’intrigue est bien ficelée, on est très vite absorbé par l’ambiance du film et son côté espionnage. Contrairement à pas mal d’autres films hongkongais, on a pas affaire ici à des flics pourris qui travaillent pour la mafia, mais à des hommes qui décident de cacher des preuves et de les utiliser à des fins personnelles.
Malheureusement, alors que l’intrigue sort des sentiers battus dans la première moitié du film, elle y revient à grand pas dans la seconde. C’est plutôt dommage. On retrouve les grands classiques : assassinat, vengeance, mafia, etc.
Malgré une petite déception quant à l’intrigue, Overheard reste un bon film à vous procurer chez votre marchand de DVD pirates préféré !
– Woods