L’Homme Dassier.
Lors d’un discours aux salariés de l’OM, le 9 septembre, l’Homme Dassier, Numéro Un du club, a déclaré qu’il ne serait pas «un Président à la libanaise et à l’africaine». Il paraît qu’il ne s’adressait qu’à Pape Diouf. Quand bien même. Mais, plus ahurissant encore, Rama Yade aurait commenté ainsi la sortie de Dassier par ces mots : «Il n’y avait pas un mot de racisme dans la bouche de Jean-Claude Dassier». Avec un sens de l’humour que BiBi ne lui connaissait pas, elle proposerait entre les deux hommes «la tenue d’un sommet du Pastis». Rappelons ce cri qui vient de l’Intérieur : quand il n’y en a qu’un (verre), ça va, mais quand il y en a plusieurs, c’est là que ça dégénère.
Racisme ? Jamais ordinaire.
Mesut Ozil, international allemand d’origine turque, joue au Werder de Brême. «C’est un allemand de pacotille qui parle allemand pour avoir son passeport» a lâché la Chemise brune Klaus Beier, porte-parole du petit parti néo-nazi allemand. Comme dirait Rama Yade, «il n’y a pas un mot de racisme là-dedans».
Antoine Kombouaré ? Un grand enfant.
L’entraîneur du PSG a engueulé le joueur Stéphane Sessignon à propos de son expulsion : «Je lui rappelle qu’il est le père de quatre enfants et que ça doit l’inciter à se montrer exemplaire». Belles paroles, surtout lorsqu’on sait qu’Antoine, lui-même, s’est fait éjecter plusieurs fois de son banc pour mauvaise conduite. Il essaie quand même de se corriger : «Je travaille pour rester calme mais c’est très compliqué». Il se persuade qu’il le faut pour sa marmaille : «Pour progresser, j’ai promis à mes enfants de mieux me tenir. Ils ont de la peine quand je déborde». Aujourd’hui, ce sont les enfants qui… entrainent les parents sur les bons terrains.
Henry for ever.
Le Mundo Deportivo, journal sportif espagnol, résume la prestation d’Henry lors du match Inter-Barça : «Ce qu’il a le mieux montré face à l’Inter, c’est sa colère démonstrative lorsque Guardiola l’a remplacé». Ce n’est pas avec Domenech que le joueur français le mieux payé va s’énerver puisque pour lui, Henry n’a que des colères feintes.
De son côté, Emmanuel Petit se lâche dans le numéro de 10 Sport Hebdo : «Thierry Henry, irréprochable en dehors et sur le terrain – c’est-à-voir – est un capitaine exemplaire – c’est-à-voir. Je regrette juste qu’il soit allé au 20 heures de TF1 pour avaler des couleuvres et baisser son pantalon. Il n’était pas obligé».
Coupet la (bonne) parole.
Les personnalités préférées de Grégory Coupet sont Jean Paul II et Nelson Mandela. On se demande pourquoi il passe sous silence Little Nikos qu’il avait porté aux nues lors de son élection. Le gardien du PSG déclare très religieusement : «J’aime les hommes qui se battent pour une cause, qui ont la foi». Coupet a du être content du passage de son (ex ?) idole à l’Hôpital de Villejuif célébrant «la greffe de… la foi».
Pas toujours silencieux.
A Francfort, pour l’ouverture du Grand Salon international de l’automobile de l’année, Carlos Goghn a enchaîné interviews sur interviews aux chaines de télévision allemandes pour promouvoir ses voitures électriques mais il a coupé le courant pour l’affaire de la F1. Interdiction de s’exprimer mais comment imaginer que les plus hautes sphères de Renault n’aient pas été au… courant ? La vérité restera dans l’ombre car la stratégie est déjà en plan : personnalisation de la honteuse tricherie. Comme le rapporte Patrick Pelata, directeur général de Renault, «il ne faut pas que la faute de deux personnes rejaillisse sur le travail de toute entreprise ni sur l’équipe F1». BiBi a bien entendu : «Il ne faut pas».