Parlons au sujet d'une situation injuste que subissent les harkis en Algérie.
En effet, par l'article 9 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, il est prévu qu'un ancien supplétif ne peut bénéficier des droits accordés par cette loi s'il n'a pas acquis la nationalité française avant le 1er janvier 1995.
Doit-on oublier d’un coup de plume ce qui on fait la grandeur de la France et qui ont cru au drapeau tricolore. Si la France reconnaît les souffrances éprouvées et les sacrifices endurés par les harkis, les représentants du peuple français, doivent considérer que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements. Le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l'Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être Suprême, les droits suivants de l'homme et du citoyen.
D’ou l’article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Cette différence que subissent ceux et celles qui n’ont pu rejoindre la France à un moment donné contribue à aggraver le sentiment d'injustice que ressentent les harkis restés en Algérie, car elle institue de fait, une prévarication au terme de laquelle les anciens combattants du FLN demeureraient honorés et soutenus à vie par la république d'Algérie, quels que soient leurs parcours, cependant que la République Française en viendrait à considérer que la qualité de combattant français serait perdue après le 1er janvier 1995 en vertu d'une formalité administrative.
Cette disposition méprise donc les états de service ou le respect de l'exigence de résidence continu sur le territoire français ou européen depuis le 10 janvier 1973 comme demandés aussi par la loi. Pire, elle fait complètement abstraction de l'ignorance des pratiques administratives françaises ainsi que de l'analphabétisme des anciens civils armés musulmans issus, pour la plupart, de la campagne algérienne des années 50.
Nous demandons à connaître les mesures qu’envisagerais de prendre le gouvernement afin de remédier à une injustice qui lèse quelques harkis qui n’ont pu faire valoir leurs droits à la retraite militaire.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 15 avril à 11:43
j aime connaitre les caisse d aide aux harki