Cette curieuse espèce pousse sur les troncs de chêne ou de châtaignier et forme un carpophore en forme de langue d’où ces noms parfois employés : langue de bœuf, bolet foie.
Il est à noter d’ailleurs l’étrange ressemblance avec une pièce de viande. Sa teinte rouge vineuse que l’on aperçoit à la coupe est renforcée par des marbrures de veines blanchâtres. La similitude est renforcée par la présence d’un liquide rouge identique à du sang.
Amateur d’aventures gastronomiques, je me suis laissé tenter par la version crue. Coupées en dés, assaisonnée d’un trait d’huile d’olive et agrémentée de quelques cerneaux de noix et d’oignons, la fistuline se révèle être un plat singulier. On est surpris par le coté acidulé voir limite agrume, ceci dit, ce n’est pas un plat mémorable et c’est une recette qui n’a d’intérêt que par son coté original.
La prochaine fois, j’essayerais de l’incorporer à une salade de fruit !?
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