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il y a des mots comme ça qui vous tombent dessus presque sans crier gare, on ne sait pas d'où ils débarquent et puis un beau jour ils font partout , des gros titres aux fines bouches, déambulant d'un espace littéraire à la chronique dernier cri et à force vous gonflent rapidement d'être sortis du néant pour devenir indispensable.
Mais suis-je bête et certainement très limité -voyons Robert! ça s'appelle "la mode" cette affaire là, ça passe comme une envie de pisser et un peu plus tard ça revient comme une envie de..
Pour illustrer mon propos -ça fait toujours bien de rajouter une image, j'ai appris ça au catéchisme dans le temps et depuis je m'y tiens (j'ai dis tiens, tiens, j'ai dit tiens)- pour parler clair, je vous donne donc un exemple: avec le terme: BUZZ.
Pour moi, à l'heure actuelle, (minuit zéro trois) c'est vraiment le machin agaçant par excellence qui vous arrive comme un moustique sur la lampe de bureau et que vous avez envie de chasser à grands coups de claques sonores dans la tronche, sauf que, une fois sur deux vous le ratez et il vous tourne autour de plus belle en faisant buzz buzz à qui (radio andorra) mieux mieux . Et c'est justement le but , mince alors...
Parce que, avant de pondre ce textounet du dimanche nocturne, je suis bien sur allé me renseigner auprès des instances concernées et assermentées de la WWW company et qu'est ce qu'ils racontent les beaux parleurs du veb? et bien(g) que le BUZZ comme la reine et le marshmallow c'est -je site- un anglicisme qui s'apparente à une technique de marketing consistant comme son nom l'indique à faire du bruit autour d'un nouveau produit ou d'une offre et par extension on parlera également d'un contenu du genre vidéo ou audio qui aura été ébruité le plus possible au point d'avoir été vu ou entendu par un maximum de gens en un temps très court -fin de récitation-
Hein! ça pas l'air comme ça mais c'est fou quand même comme on peut mettre autant d'idées dans un mot aussi petit - on dirait presque du japonais ou l'idée qu'on s'en fait -
En tout cas, comme la grippe H5N1 qui vous colle aux basques (et aux bretons aussi forcément) comme une mouche sur la bouse le buzz est devenu du genre incontournable au moindre trapéziste de bons mots subventionnés.
Et que je te buzz par ci et à quelle heure tu prends ton buzz par là- et le pire de l'affaire c'est que tout le monde semble au parfum comme si on avait toujours causé de ça à tel point que t'as l'air d'un extra- terreste parce que tu te demandes qu'est -ce que c'est que ce truc? est-ce que ça se mange? et toutes ces sortes d'interrogations à te faire passer pour un pauvre plouc de l'arrière boutique.
Ben désolé ai-je envie de dire,(et je le dis) on m'a pas présenté! et ptêt que je suis un peu long au démarrage, mais entre-nous, j'ai besoin d'un temps d'adaptation avant d'utiliser du buzz à toutes les sauces et si je ne m'abuzz, on se débrouillait pas si mal avant pour se comprendre (ou pas d'ailleurs) alors permettez, que je sois, sensiblement circonspect mais néanmoins curieux sur la bête et qu'il me faille quelques essais et regard sur le mode d'emploi avant d'employer l'outil. J'aimerais également et quand-même si vous me le permettez, sous forme de mise en garde, conclure avec une phrase d'un célèbre inconnu:
"trop de buzz tue le buzz".
Ah tiens la prochaine fois, ci-git pense, je vous parlerais -dans un autre genre- de:" faire son deuil" autre gonflerie qui circule beaucoup aussi et qui vous dégoûterait presque de mourir peinard ...
je vous remercie pour votre attention.
(le dessin a été emprunté au site: ps3.jeuxvidéo.org)