Avant cette virée patrimoniale, nous n'avions pas manqué de faire le dernier saut de la saison à la guinguette et au marché bio, où Fred a fait honneur au porcelet rôti. Marie a préféré la crème au safran de Touraine. Quant à moi, j'étais encore calée du dîner de la veille au BarJu, la nouvelle adresse dont tout le monde cause dans mon quartier. Et pour cause : une page dithyrambique dans l'Express de la semaine dernière ! La cuisine marine de Julien Perrodin, qui fit ses armes chez Bardet, Gagnaire et Roellinger, est effectivement originale et succulente. Je ne vais pas vous énumérer nos agapes, mais Marie a savouré sa daurade servie sur un galet brûlant avec des cocos de Paimpol bien mitonnés (elle n'a pas bien digéré le galet, bien qu'elle partage sa vie avec un tailleur de menhir finistérien !), et j'ai beaucoup apprécié le millfeuille à la vanille de Madagascar (à force de bloguer, j'avais oublié l'existence des feuilles, alors mille d'un coup !). On a arrosé ces délices iodées d'un quincy friand. Quant aux tempuras de gambas et de crabe que j'avais pris en entrée, avec le chutney de tomate, ils auraient été parfaits avec un X Noir bien épicé… Et que les restaurateurs en prennent de la graine : quand on ne finit pas sa bouteille au BarJu, on peut la remporter chez soi.
Photos : Cucurbitacées de saison au marché Convergences bio, quai de la Loire. La façade de l'Etoile bleue, qui fut le plus grand lupanar de Tours. Ne voyez aucun lien équivoque entre ces deux images…