Ghahramani, Zarah, Prisonnière des mollahs, J'ai lu, 2009, 221p.
4ème de couverture: En 2001, Zarah Ghahramani, étudiante en langues vivantes, impliquée dans le mouvement contestataire étudiant, est enlevée par la milice des mollahs.
Condamnée pour incitation à la violence, elle est enfermée dans la prison d'Evin, tristement célèbre pour ses méthodes de torture. Idéaliste, élevée dans une famille progressiste et tolérante, Zarah découvre l'univers carcéral, les humiliations, les sévices, et peut-être plus terrible encore, l'incompréhension et l'inhumanité. Pour mettre un terme à la barbarie de ses geôliers, elle finit par reconnaître toutes les accusations et donner des noms.
Elle en sort brisée, convaincue d'avoir trahi. Une expérience terrible de la dictature islamique en Iran, doublée d'un saisissant portrait de femme.
Mon opinion: bien. J'ai lu ce roman pendant l'été à l'époque où l'étudiante Clotilde Reiss était emprisonnée en Iran à Evin, suite aux manifestations contre la réélection de l'actuel président iranien. Et je dois dire que ce livre m'a vraiement marquée.
Sous forme de témoignage, Zarah Ghahramani nous livre le récit de sa détention à Evin. Avec une écriture précise, réaliste, efficace, le lecteur découvre l'horreur des interrogatoires, des sévices infligés aux détenus mais également le courage de cette jeune femme plongée au coeur de la torture.
L'alternance entre les souvenirs de l'auteur (qui lui permettent de tenir le coup) et les conditions de sa détention dévoile au lecteur à la fois l'histoire de cette jeune femme et celle de son pays.
Certes un livre difficile à lire, néanmoins très intéressant!