Lors de la conférence de Bruxelles, un document du bureau européen de l'OMS nous avait été remis que j'ai trouvé très bien fait. Il y a un long plaidoyer pour la participation des jeunes. Il s'agit aussi de qualifier leur niveau de participation dans les actions de prévention en santé, mais en fait cela s'applique à bien d'autres domaines.
C'est très intéressant d'appliquer par exemple ce graphique à la contribution des jeunes du Conseil Parisien de la Jeunesse à la réforme de ses statuts qui sera votée demain au Conseil de Paris.
Je crois qu'on relève de la 3ème ligne. Le débat était principalement articulé autour des propositions et des questions formulées par le cabinet de Bruno Julliard.
L'engagement dans le projet a été limité à 5 jeunes sur le long-terme, un seul débat avec l'ensemble du Conseil Parisien de la Jeunesse ayant été organisé. Nos réponses ont été calées d'abord sur les thématiques choisies et il reste à démontrer que nos propres besoins seront pris en compte. Je pense notamment à la formation des jeunes conseillers, comme c'est le cas dans d'autres villes ou au fait que nous n'avons pas les moyens de communiquer entre nous. La sélection du thème a donc été mineure.
Sur l'investigation en revanche, je crois qu'on est allé aussi loin que les animateurs des différentes CJA donc ce point a été particulièrement mis en valeur comme la question des buts. Je me souviens de la position de Margie Bruna défendant tout ce qui pourrait nuire à l'actuelle diversité du CPJ.
Ce travail de réforme aurait dû susciter la résurrection de la commission Charte, mais ça n'a pas été le cas. Les actions ne sont donc pas vraiment le point fort du processus déclenché par Bertrand Delanoé lorsqu'il a décidé de la réforme du CPJ avant les municipales. Enfin, il est tout à fait caractéristique des différentes concertations menées par la Ville que la question de l'évaluation et du suivi soit minoré.