«Lorsque le président d'Israël (Shimon) Peres m'a récemment rendu visite à Sotchi (sud-ouest de la Russie), il a dit quelque chose de très important pour nous tous, à savoir qu'Israël n'envisageait aucune sorte de frappe contre l'Iran, et qu'Israël était un pays pacifique qui n'allait pas faire cela»,(beau mensonge Perez, l'attaque de la bande de Gaza c'était pacifique? commentaire de S.A.) a dit M. Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision américaine CNN.
De son côté, la Russie se réserve le droit de vendre à l'Iran des armes défensives, tels des missiles S-300 russes très sophistiqués -qui rendraient plus difficiles d'éventuels bombardements d'installations nucléaires iraniennes-, a fait savoir M. Medvedev.Les missiles sol-air S-300 sont capables de frapper un avion à 30 km d'altitude et à 150 km de distance. En 2007, la Russie avait livré à l'Iran 29 systèmes de défense antiaérienne TOR-M1, à beaucoup plus courte portée que les S-300.
«Ce que nous avons livré et ce que nous allons livrer a toujours été et sera toujours des armes défensives. C'est notre position ferme et nous nous y tiendrons pour prendre des décisions définitives concernant tous les contrats existants avec l'Iran», a ajouté le président russe dans cette interview réalisée dans sa résidence de Barvikha, près de Moscou.
Par ailleurs, M. Medvedev a confirmé que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait bien effectué récemment une visite non publique en Russie, un mystérieux voyage pour lequel aucune explication officielle n'a été donnée par Israël. Plusieurs médias ont rapporté que le premier ministre israélien avait effectué cette visite secrète le 7 septembre pour parler des ventes d'armes russes à ses ennemis jurés, la Syrie et l'Iran.
Israël tente depuis des années de convaincre Moscou de ne pas fournir à l'Iran un système de défense antiaérien S-300 qui pourrait être déployé autour des installations nucléaires iraniennes.
Une rencontre entre l'Iran et des représentants des six pays qui négocient depuis des années sur le dossier nucléaire iranien (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) est prévue le 1er octobre.
Source La Presse