Demain, lundi 21 septembre, s'ouvre le très attendu procès Clearstream.
En quelques années, cette affaire aura usé plus d'encre et de papier que les encycliques de Benoît XVI. Une véritable catastrophe humaine et écologique !
Sur le fond, personne n'est vraiment sûr de qui a fait quoi, qui a réagi à quoi, qui a joué quel jeu. Mais une chose apparaît malgré tout clairement : quelles que soient les opinions politiques des hommes, leur soif du pouvoir est un atroce programme commun.
Les intrigues ne datent pas d'hier. Bien avant Gergorin et son informaticien, bien avant Mitterrand et ses barbouzes, bien avant Kennedy et sa mafia, bien avant Louis XIII et son cardinal, il y a eu Juda et son baiser.
La soif égoïste du pouvoir est une dénégation de Dieu, un rêve prométhéen.
Mais voilà, certains hommes politiques se prennent pour l'être élu, le sauveur que le monde attend. Sûrs de leur génie, ils sont prêts à tout pour atteindre le sommet. Mais ils ne se rendent pas compte que ce sommet est une colline un peu ridicule. Car Jésus a montré au désert (Luc 4, 1-13) où se situait la vraie force d'un roi. Un roi, un Dieu même dans ce cas précis, est celui qui sait dire non. Celui qui dit au diable d'aller au diable.
Comme n'importe quel homme, un homme à responsabilités (politiques, économiques ou médiatiques) doit user de ses talents pour faire avancer le monde que Dieu a créé. Un monde dans lequel JE n'est pas seul mais où l'AUTRE est important.
Faire joujou avec des listings, appeler des chefs d'état africains à financer en cachette, se comporter comme le dernier des barbouzards n'a rien de grand. N'a rien de royal. C'est juste le fait de petits hommes qui se laissent tenter comme des enfants face à des bonbons Haribos.
Si Nicolas Sarkozy s'écoutait faire des lapsus, il aurait peut-être une solution... La "greffe de la foi".
Notre Père, ne nous laisse pas succomber à la tentation.