Le 16em arrondissement est, c'est bien connu, un véritable repère de gens fortunés, de grandes, nobles et illustres familles. Pas uniquement ... évitons les images d'Epinal. Néanmoins cet endroit, le jardin du musée Galliera, ne viendra pas contredire une telle vision du quartier. C'est qu'en effet, situé face au Palais de Tokyo, ce jardin, le « square Brignole-Galliera", est celui d'un autre palais, édifié pour la duchesse Maria Ferrari de Galliera, née de Brignole-Sale.
Elle le fît construire par l’architecte Paul-René-Léon Ginain, entre 1878 et 1894, afin d’y exposer ses collections d'œuvres d'art réunies jusqu’alors dans son hôtel de la rue de Varenne.La duchesse fera don des bâtiments et du jardin à la Ville de Paris, qui le transforma en 1977 en un musée de la Mode et du Costume. Hélas, il vous faudra patienter jusqu’au printemps 2011 pour y admirer ses collections, le musée étant actuellement fermé pour travaux. Au milieu de ce jardin trône une fontaine, dite « Fontaine de l’Avril », surmontée d’une statue en bronze représentant une déesse nue portée par une colonne à trois faces, sculptée par Pierre Roche en 1906. La légende qui l'accompagne indique : "Il est gentil le mois d'avril qui n'ait son chapeau au grésil". A bien regarder le chapeau que porte cette déesse et en considérant qu’il n’est pas en bronze, on imagine sans mal l’effet désastreux qu’aurait dessus une lourde couche de glace ...
En arrière-plan, on distingue un élément de la façade du palais. Il s’agit de 3 bâches sur lesquelles on été imprimées des photographies du fond du musée. Anne de Nesle, Responsable de la communication du musée Galliera, nous en livre la légende.
De gauche à droite : Henry Clarke / Cadolle, 1957 © Galliera Egidio Scaioni / Lucien Lelong, vers 1932 © Catherine Scaioni Henry Clarke / Jacques Heim, 1955 © Galliera
Terminons cette visite, par une dernière photo représentant la partie ouest du palais dont le style, comme pour la partie centrale, est inspiré de la renaissance française et italienne.