Vous languissez, mes vers ; les glaçons de l'absence
Eteignant vos fureurs au point de leur naissance,
Vous n'entre battez plus de soupirs votre flanc,
Vos artères d'esprit, ni vos veines de sang.
En quoi ! La mort vous tient ? Et ce front teint en cendre
Vous marque les tombeaux où vous allez descendre ?
Si vous pouviez encore revoir dedans les cieux
Ce feu que s'est caché des pointes de vos yeux,
Vous vivriez, dites-vous, mais la clarté ravie
Ravit en même temps l'éclair de votre vie.