Pour clôturer mon « cramage » des rétines sur cette New York Fashion Week, après avoir fait un billet sur les outsiders qui se sont faits remarqués, voilà à mon sens les stars qui ont tiré leur épingle du jeu d’une fashion week un peu fade et ou on sent bien que le mot d’ordre était de faire « bankable » plutôt que créatif, sur certains défilés c’était tellement flagrant que la vrai source d’ébahissement était le make-up…
Il y’a trois défilés que je retiens particulièrement pour le contraste avec cette fashion week un peu terne ;
Marc Jacobs
Une collection époustouflante, un feu d’artifice créatif, peut être un des défilés que je préfère de Marc Jacobs depuis des années, un véritable pied de nez au comportement frileux des autres créateurs.
Il a fait souffler un vent de légèreté et de gaieté sur la semaine New Yorkaise, ça a été un peu « le magicien d’oz » avec un niveau de création et d’exécution de très haut vol ; bref nettement au dessus du lot il s’est en plus offert le luxe de nous emmener aux pays des merveilles.
Rodarte
Les sœurs Mulheavy- que j’idolâtre mortellement- ont également fait fi de la crise et de la récession et ont fait défiler des pièces magnifiques, un travail arachnéen de reines de la nuit.
Véritable provocation aux mousselines pastel ambiantes, elles ont fait jaïr le noir infernal et rock de rites secrets, saupoudrés de souffre et de tatouages tribaux.
Fidèles à elles-mêmes, elles n’ont rien concédé à la récession et n’ont pas trahi leur univers sombre, gothique et ensorcelant.
Bref, j’ai adoré, de loin mon préféré, ce défilé me hante encore.
Preen
J’ai beaucoup aimé, moins que les deux précédents mais Preen encore une fois a su mélanger sobriété, classique et créativité avec un travail de dentelles , de mini volants et d’asymétrie pour une extrême féminité qui reste super edgy (et malgré le nombre d'éléments culcul et ça ! ça! c'est de la prouesse!) ;
J’adore ce label alors peut être que ça joue beaucoup aussi...
En dehors de ce Top 3, trois autres défilés m'ont pas mal plu et semblent avoir échappé à la malédiction “ retail obsession” mais de manière plus in extremis.Créatifs en touches, commercials juste ce qu’il faut, sans trahir non plus son univers.ces défilés m'ont plu mais à un niveau moindre
Temperley London graphique, retro et chic
Alexander Wang
Il a convoqué tous les mythes américains d'aventure, de la baroudeuse, à la quaterback, la joueuse de base ball, à la pionnière pour nous servir une collection d'aventurière made in USA.
Proenza schoulerParce que le duo New Yorkais est bien trop virtuose pour se laisser enfermer dans des considérations mercantiles, ils nous ont servit une collection rock, chic et ulra classe.
Impossible de ne pas en parler , hors du temps, hors compet', hors basses considérations matérielles, eux ne font pas des collections selon les saisons, non eux dessinent des robes! et pour les fées en plus...
Marchesa-aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!
et Oscar de la renta-aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Et on se surprend à penser tout bas " ça a l'air sympa comme job reine des fées des bois, il 'faudrait que je me renseigne sur les formations internes dispo " ...
La Souris Teigneuse