J'ai décrit récemment les fonctionnalités de la nouvelle version 10 du navigateur Opera. Depuis quelques jours, j'utilise son client mail sous Mac OS X, Linux Ubuntu et Windows XP.
Comme Thunderbird, l'ergonomie est identique quel que soit le système d'exploitation, mais Opera est beaucoup moins gourmand en mémoire. Celle-ci est beaucoup mieux gérée avec cette version 10 et Opera subit peu de plantages.
Les +
Comme de nombreux clients de messagerie :
- Opera permet, d'un seul coup d'œil, de lire les nouveaux messages reçus sur tous les comptes ;
- on peut également lire tous les courriers contenant un fichier joint, ou un fichier image ;
- le client mail d'Opera gère facilement le spam ; on peut choisir de ne pas le faire apparaître dans les différentes boîtes, mais de le visualiser uniquement dans le dossier spam ;
- les touches de raccourcis sont identiques aux autres clients de messagerie : ctrl + A (ou Pomme + A sur le Mac) pour sélectionner tous les messages d'une boîte, Maj + Suppr (ou Maj + Fn + Suppr sur le MacBook) pour supprimer les messages sans les placer dans la corbeille ;
- on peut créer des filtres ;
- Opera gère correctement les comptes IMAP (1) ;
- on peut attribuer une signature à chaque compte de messagerie ;
- chaque compte mail peut se voir affecté d'un son différent lors de la réception des messages ;
- lorsqu'on relève tous les comptes, un message s'affiche en bas de l'écran indiquant si de nouveaux messages ont été reçus ;
- le client mail d'Opera intègre la lecture des flux RSS .
En résumé, le client mail d'Opera dispose des fonctions classiques d'un logiciel de messagerie.
Ce qui manque
Il manque quelques élements de configuration comme :
- la possibilité de placer la signature au-dessus des messages reçus ;
- la fonction aperçu des pièces jointes comme dans le client Mail de Mac OS !
- si le client mail est protégé par un mot de passe, comme Thunderbird, il est impossible de relever les nouveaux messages, mais l'accès aux messages déjà reçus ou envoyés reste possible.
Ecrit par Lise - Site
- IMAP : voir la définition sur Wikipedia [↩]