Cette semaine s'est terminée la saison 2 de True Blood, dernière œuvre de Alan Ball, papa de Six Feet Under.
Pour tous ceux qui seraient passé à côté du phénomène basé sur les romans de Charlaine Harris, True Blood raconte la vie dans la paisible ville de Bon Temps, perdue au fin fond du bayou de Louisiane. C'est une histoire de vampire me direz-vous, il est donc fort logique que ça se passe dans cette partie du globe!
A Bon Temps cohabitent donc humains, vampires, et autres créatures en tout genre. Ça, c'était principalement la trame de la première saison, adaptation du premier roman, Dead until dark.
La saison deux, elle, est bien plus complexe, et bien supérieure à un grand nombre de séries fantastiques.
Beaucoup d'intrigues qui se recoupent plus ou moins, mais qui rendent cette saison extrêmement riche et intéressante.
Mais plus complexe surtout parce que les personnages ont de plus en plus de consistance. Jason campe le parfait idiot, mais tellement brave et fidèle qu'il en devient très attachant (bien qu'on lui foutrait trois claques de temps à autre...) ; Lafayette devient un personnage important, et ce dès le premier épisode (et sa présence dans le dernier épisode veut à elle seule de regarder la saison) ; quant à Maryanne, Ménade vouant un culte à son futur époux Dionysos réalisant des plats mijotés au four à base d'organes humains, on aurait presque envie de faire d'elle un personnage récurant!
Comme pour la première saison, l'action est bouclée dans les vingt premières minutes du dernière épisode, avant de laisser le temps aux choses de revenir à la normale... Pour repartir sur de nouvelles catastrophes. C'est bateau comme scénario, mais on s'en fout, ça marche. Du coup , on sera là pour la troisième, et si ça continue en s'améliorant, ça sera grandiose.
Lo, qui profite d'un regain de vitalité pour rattraper son retard de blog