C'est mon préféré du duo Stewart/Mann en ce qui me concerne (mais je n'ai jamais vu l'appât), cette appréciation venant paradoxalement de mon goût prononcé pour le tragique, la démesure, les déchirements familiaux. Trois scènes ici répondent magistralement à ce besoin: le massacre des mules et la destruction des chariots, qui allient le désastre humain exprimé avec force par le jeu de Stewart à la simple horreur de s'en prendre à des bêtes innocentes (je dois être un grand sentimental, mais la scène qui m'a le plus marqué dans Pale Rider, c'est la mort du chien...); la mutilation de la main de Stewart, là aussi rendue beaucoup plus crédible par le jeu outré de Stewart que par l'étendue des dégâts que j'aurais imaginés beaucoup plus irréparables à bout portant, et enfin, clou du spectacle, la charge de l'aveugle, moment presque absurde confinant à la folie. Ces trois moments, presque perturbants dans une intrigue somme toute classique intégrée dans le cadre balisé du western "classique" parviennent sans effort à déloger le final, beaucoup moins surprenant dans sa forme, dans son air de déjà-vu et dans sa morale convenue du bad guy puni là où il a pêché...Capture: Metek sur Western Movies
C'est mon préféré du duo Stewart/Mann en ce qui me concerne (mais je n'ai jamais vu l'appât), cette appréciation venant paradoxalement de mon goût prononcé pour le tragique, la démesure, les déchirements familiaux. Trois scènes ici répondent magistralement à ce besoin: le massacre des mules et la destruction des chariots, qui allient le désastre humain exprimé avec force par le jeu de Stewart à la simple horreur de s'en prendre à des bêtes innocentes (je dois être un grand sentimental, mais la scène qui m'a le plus marqué dans Pale Rider, c'est la mort du chien...); la mutilation de la main de Stewart, là aussi rendue beaucoup plus crédible par le jeu outré de Stewart que par l'étendue des dégâts que j'aurais imaginés beaucoup plus irréparables à bout portant, et enfin, clou du spectacle, la charge de l'aveugle, moment presque absurde confinant à la folie. Ces trois moments, presque perturbants dans une intrigue somme toute classique intégrée dans le cadre balisé du western "classique" parviennent sans effort à déloger le final, beaucoup moins surprenant dans sa forme, dans son air de déjà-vu et dans sa morale convenue du bad guy puni là où il a pêché...Capture: Metek sur Western Movies