Les feuilles d'imposition locales sont au rendez-vous annuel des premiers jours de l'automne. Et la surprise qui n'en est pas vraiment une, c'est que la part communale des impôts locaux de notre ville a augmenté de 11,68 % ! En pleine crise financière, économique et sociale, la majorité municipale s'est permise de lourdement charger la barque des galériens de Louviers. Après le vote et les discussions, passons aux choses sérieuses : au paiement…
Mais le pire est à venir. Non seulement l'année 2009 aura été celle d'un appauvrissement des ménages mais l'année 2010 sera une nouvelle étape d'une augmentation sensible des impôts lovériens déjà exceptionnellement hauts. Je lisais sur le blog Voie militante (voir ma blogoliste) un papier du secrétaire de la section PS de Conches, Jérôme Pasco. Il y explique très bien que certaines mairies de Gauche ont fait le choix politique et social de ne pas toucher aux taux des taxes locales pour éviter de pénaliser encore plus les ménages dans la difficulté. Il cite même des exemples chiffrés démontrant que la ville de Louviers se situe dans la fourchette haute des communes de la strate correspondant au nombre d'habitants. On y lit ce que nous avons affirmé : que le taux d'endettement est énorme à Louviers et que les capacités d'autofinancement sont réduites à leur plus simple expression.
Dans le journal municipal, la municipalité nous fait comprendre qu'il manque déjà de l'argent pour joindre les deux bouts. Façon habile d'anticiper sur les mauvaises nouvelles à venir. Où sont passées les belles promesses de la campagne électorale, où est la stabilité fiscale, où sont les investissements mirobolants ? J'ai l'impression que nombre de nos concitoyens assis sur le tapis volant des rêves de campagne sont en train d'atterrir dans le réel des contributions directes. Et ça fait mal !