Drapeau américain et World Trade Center
Revenons en arrière, nous sommes au mois d’octobre 2001, il fait soleil et les Washingtoniens se rendent à leur bureau pendant qu’au sous-sol de la Maison-Blanche dans la salle de crise, une réunion se déroule. Sont réunis dans cette salle, les principaux conseillers du Président des États-Unis.
Le président Bush encore secoué et surtout choqué par ce qui s’est passé le 11 septembre demande à ses conseillers comment faire pour que dans un future immédiat et lointain qu’un tel événement ne se reproduise plus. Un spécialiste de la déstabilisation prend la parole et émet une piste de solution. Le plan en quatre étapes comprend en premier lieu un renforcement des mesures de sécurité dans les points d’accès au pays. Aéroports et ports font l’objet de mesures draconiennes pour éviter que toutes armes ne puissent pénétrer dans les moyens de transports. Deuxièmement, l’unification des services de renseignement sous une même agence pour obtenir une action de renseignement efficace et coordonnée. Troisièmement, déplacer le conflit hors du territoire américain en envahissant l’Irak dont le régime devient menaçant pour la stabilité du Moyen-Orient. Quatrièmement envahir l’Afghanistan pour éliminer le berceau du terrorisme et ceinturer l’Iran qui pourrait avoir des intentions belliqueuses. Car n’oublions pas que l’Iran est sur le point d’avoir sa propre bombe nucléaire et une Iran nucléaire est le pire cauchemar des pays occidentaux. Qui voudrais voir une bombe nucléaire aux mains d’un Amadinedhjad voulant rayer de la carte l’État d’Israël.Aujourd’hui, si l’on regarde la situation objectivement et non pas au travers des lunettes anti-américaines des journalistes de France-Presse. Parce qu’en majorité tous les articles de fonds sur les États-Unis et le Moyen-Orient nous proviennent de cette agence puisque nos journaux n’ont pas les moyens d’entretenir des journalistes dans ces régions du monde et comme nous sommes unilingue nous avons donc qu’un seul côté de la médaille.
Il serait intéressant d’avoir lors des débats à RDI et à LCN des journalistes qui puissent nous informé des progrès dans cette région du monde. Je rêve d’entendre sur les ondes radio-canadiennes et de Québécorland un journaliste qui nous dirait que le monde se porte mieux sans Saddam Hussein. Que l’Afghanistan se porte mieux depuis que l’on ne laisse plus les talibans exécuter les femmes dans le stade de Kaboul et que surtout on leur laisse fréquenter les écoles. Et tant qu’à y être, ce même journaliste pourrait aussi nous entretenir sur le fait que Duceppe puisse impunément traiter une ministre conservatrice de maudite niaiseuse sans que les lobbys féministes ne demande sa démission.
J’aimerais aussi que ce journaliste, qui serait membre de l’Empire de Power Corporation, vienne nous dire que la principale raison pour laquelle nous ne sommes pas entrés en guerre au côté des américains en Irak est que Jean Chrétien était trop proche de la famille Desmarais qui avait des parts importantes dans Total-Fina. Total-Fina dont les activités douteuses avec Saddam empêchaient Chrétien d’entrer dans la coalition contre Saddam, au côté de nos alliés américains. Mais ça vous ne l’entendrez pas de la part de nos journalistes car il est trop important de détester Georges W. Bush.
___________________________________ Politicoblogue.com \ Parce que la politique est partout!
Conflit 101