Que Sarkozy lise, bon... en effet, personne n'en était réellement sûr. Tout particulièrement quand le président évoque les Roujon-Macquart de Zola. Mais enfin, on ne demandait pas un président à la Obama, véritable rat de bibliothèque, même en vacances.
Mais là... Le Figaro a de quoi nous clouer tous au pilori des préjugés et de la médisance, en annonçant qui plus est que Nico « poursuit sa lecture des grands classiques de la littérature française ». Sidérant. Et en feuilletant À la recherche du temps perdu de Proust, force est de reconnaître que là, le président s'attaque tout de même à quelque monument littéraire. Passablement long et pénible, le monument, mais enfin, même au Louvre, on trouve le moyen de s'ennuyer.
Rue89 note d'ailleurs avec justesse qu'en glissant cette petite mention, Bibliothèque du Figaro, le quotidien s'offre un encart publicitaire énorme. Moui... Alors autant Obama pour promouvoir la lecture, personne ne le conteste, (encore que...) autant Sarkozy pour faire vendre la collection du Figaro, on pouffe.
Au moins, pas de risque de malaise vagal cette fois-ci, même mineur, à moins que les tribulations proustiennes, entre deux tasses de thé et trois madeleines, ne saisissent le lecteur d'un sentiment soudain de nostalgie mêlée d'émouvants souvenirs.
À surveiller, tout de même.